Sorry, that’s all we’ve got dit en quittant la scène un Chris Slorach dégoulinant de sueur. METZ a joué 38 minutes1, montre en main, soit grosso modo la durée totale de leur album et leur EP bout à bout. 38 minutes durant lesquelles le trio s’est montré de plus en plus brut, de plus en plus survolté, de plus en plus dingue. Tout est allé tellement vite qu’avec le recul je ne me rappelle pas grand-chose d’autre qu’une grande grande baffe sonore, la scène qui vibre assez pour faire choir les objectifs posés dessus, les gens qui pogotent dans mon dos et le final à l’arrache qui voit Edkins mettre la tête dans son ampli pendant que Menzies joue à saute-mouton avec sa batterie. Le rappel est du même genre, brutal, concis et net, conclu en 2 minutes, tout le monde couché.
Et that’s all we’ve got, donc.
C’est déjà plus que d’autres. Beaucoup d’autres.
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1. De 20h45 à 21h23, ce qui en fait le deuxième couvre-feu le plus prématuré de mon histoire après Metro Station en 2009.